Ce blog a pour objet de donner vie au projet "mater face B", troisième volet de la plateforme pro territoires2demain. Il constitue le lieu de mise à disposition d'informations qui interrogent les formes possibles des territoires de demain. En milieu urbain, plus rural ou périurbain, de la grande à la petite échelle, de nombreuses questions se posent : quelle forme urbaine, quelle forme architecturale, quel modèle social pour vivre ensemble, quels principes de solidarité et d'action collective, quel rapport à la nature, au patrimoine, quelle place pour la culture, quelles pratiques sociales pour quelles représentations ? Bref, quels territoires dessinons-nous ? Quels territoires voulons-nous ? La diversité des sujets est voulue. Chacun peut se prononcer sur les problématiques qu'ils soulèvent. En complément, le blog horizons urbains offre un regard diachronique sur le recours à l'imaginaire dans la pensée de la ville.
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mercredi 10 juin 2009

URBAN FARMING AU CHEVET DE DETROIT…

"Le lieu est un symbole à Detroit : l’intersection des rues Lindwood et Gladstone, à l’ouest de la ville. C’est là qu’en 1967 avaient démarré les violentes émeutes raciales qui avaient endeuillé la ville et terni sa réputation auprès d’une population blanche qui a ensuite pris la poudre d’escampette pour les lointaines banlieues. C’est également là que l’association Urban Farming (Agriculture urbaine) entretient son plus grand jardin potager communautaire, de la taille d’un stade de foot, face aux ruines de deux immeubles dont les façades éventrées sont encore noircies par les flammes comme si les affrontements avaient eu lieu la veille". source et lire la suite

phénomène grandissant :

jeudi 5 février 2009

NEWS ••• S'APPROPRIER LA VILLE : UNE EXPO


source

L’exposition Actions : comment s’approprier la ville, que propose le Centre Canadien d’Architecture (CCA), présente 99 interventions à l’origine des transformations positives survenues de par le monde dans les villes contemporaines. Des architectes, des artistes et des collectifs en provenance du monde entier redéfinissent des activités en apparence anodines comme le jardinage, le recyclage, le jeu ou la marche. Par leurs interactions expérimentales avec l’environnement urbain, ils montrent que l’engagement individuel contribue à façonner la ville et suscite l’engagement des autres résidants.

Actions : comment s’approprier la ville présente et documente des projets précis réalisés par un éventail d’activistes – architectes, ingénieurs, professeurs d’université, étudiants, enfants, pasteurs, artistes, planchistes, cyclistes, mangeurs de racines, piétons, employés municipaux et autres personnes soucieuses d’améliorer l’expérience urbaine par des interventions surprenantes et souvent ludiques. Par leur engagement, ces individus ont suscité de profondes transformations dans les villes contemporaines.

L’exposition présente diverses interventions réalisées de par le monde : projets d’architecture contemporaine, concepts de design, recherches et autres idées véhiculées par un éventail de documents incluant des dessins d’architecture, des photographies, des vidéos, des publications, des artéfacts et des sites Web. L’exposition s’attache en particulier aux instruments utilisés par les activistes, y inclus des pièces inusitées – pneumatiques géants, robes servant à ramasser des fruits, lance-fusées pour bombe à semences et vélos hybrides à brouette.

Les 99 actions de l’exposition comprennent des projets liés notamment à la production de nourriture et aux possibilités d’agriculture urbaine; à la planification et la création d’espaces publics qui renforcent les interactions communautaires; à la conversion d’édifices désaffectés qu’on voue à de nouveaux usages; à l’utilisation du tissu urbain, tel un terrain consacré au soccer, à l’escalade, à la planche à roulette ou au parkour; à l’usage des routes pour la marche, ou l’utilisation des voies ferrées comme parcs; et à la conception de vêtements qui déjouent les barrières urbaines dressées pour empêcher qu’on se repose sur les bancs ou qu’on glisse sur les rampes.

Andrea Sala, de Milan, a conçu le design de l’exposition, et le design graphique, incluant la présentation des brochures, est l’œuvre de Project Projects, de New York.

vendredi 16 mai 2008

La ville façon DisneyLand : limites de la ville nouvelle







Sous prétexte de faire de la "ville compacte" peut-on tout se permettre ? Le modèle retenu pour imaginer le centre urbain de Val d'Europe interroge. "La ville nouvelle de Marne-la-Vallée s’étend sur 25 km et comprend 4 secteurs : Porte de Paris, Val Maubuée, Val de Bussy et Val d’Europe. L’urbanisation s’est développée d’ouest en est, le Val d’Europe étant le secteur le plus récent. Marne-la-Vallée compte 257 000 habitants pour 26 communes. Dans la convention de 1987, l’Etat donne à la société Euro Disney un rôle qui va bien au-delà de son activité de développement de parcs de loisirs. L’opération Euro Disneyland se fait par phases successives, chacune d’elle comprenant des programmes élaborés en concertation avec l’Etat et les collectivités locales. Au fur et à mesure de la mise en œuvre des phases d’aménagement, la société Euro Disney acquiert des terrains viabilisés auprès d’EPAFrance avant de les vendre à des opérateurs privés (constuction de bureaux) ou de les conserver dans son patrimoine en vue de développements touristiques, immobiliers et économiques". Le décalage incroyable existant entre un tel parti d'aménagement et d'urbanisme et la réalité du territoire pose un vrai problème à l'heure, il est vrai, où l'hésitation est maladroite puisque ne sachant pas choisir entre la maison à 15€ par jour ou 100.000€ selon la formule, la volonté de densifier (notamment par le renouvellement urbain) et la protection des territoires, fussent-ils franciliens.
version US : celebration 
Celebration draws on and celebrates the best aspects of traditional American town planning and architecture. What has worked well for centuries in places like Nantucket, Coral Gables, and East Hampton is here amended to meet contemporary needs. Cars park on streets and in the center of blocks; a network of roads and open space – parks, paths, water courses, lakes, canals and an encircling golf course --- connect the different areas of the community encouraging walking and biking. Houses have wide front porches that help to reestablish the street as the main public setting. Shared alleys encourage conversations. In the town center there are apartments over shops, a town hall, a church, a bank, a grocery store, restaurants and office buildings, a cinema and post office. 
 

vendredi 18 avril 2008

Ménageons nos espaces publics : au-delà de l'aménagement, les usages et pratiques


Les Trophées de l'aménagement urbain ont récompensé dans la catégorie des petites villes 10 000 à 50 000 habitants, la commune de Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin) pour l'aménagement des espaces publics du nouveau centre-ville réalisé par Alfred Peter, paysagiste. La variété des matériaux au sol permet visiblement de distinguer les différentes fonctions de la place : cœur de place en sable rouge, emmarchements en pavés de béton noir, stationnement et chaussée en béton noir, circulations douces en pavés de béton gris et en galets du Rhin (Budget : 2 278 000 €). Indépendamment de la qualité supposée de cet aménagement, doit être introduite la question de la conception des espaces publics en lien avec l'idée que l'on peut se faire des pratiques habitantes et des représentations inhérentes. 

lundi 7 avril 2008

Quand le flash mob questionne l'espace public urbain

Depuis 2003, indépendamment des motifs ou non motifs qui les motivent, les mobilisations éclairs ou flash mob viennent questionner l'espace public urbain et ses pratiques. Ces manifestations rassemblent des personnes ne se connaissant pas nécessairement. Le rendez-vous est fixé via internet. Des sites dédiés à ce type de mobilisation alertent de l'événement. Le but : être présent ensemble en un même lieu et se livrer à l'improbable. La vidéo ci-dessous a été tournée à Grand Central à New York. Quand la réalité se fige... 

Ces flash mobs interrogent les lieux, leur conception, le rapport à l'autre, les relations que l'on noue avec ces lieux, la place du corps dans l'espace et partant les pratiques architecturales et urbanistiques en lien avec les problématiques interactionnistes de la coprésence.