
Ce blog a pour objet de donner vie au projet "mater face B", troisième volet de la plateforme pro territoires2demain. Il constitue le lieu de mise à disposition d'informations qui interrogent les formes possibles des territoires de demain. En milieu urbain, plus rural ou périurbain, de la grande à la petite échelle, de nombreuses questions se posent : quelle forme urbaine, quelle forme architecturale, quel modèle social pour vivre ensemble, quels principes de solidarité et d'action collective, quel rapport à la nature, au patrimoine, quelle place pour la culture, quelles pratiques sociales pour quelles représentations ? Bref, quels territoires dessinons-nous ? Quels territoires voulons-nous ? La diversité des sujets est voulue. Chacun peut se prononcer sur les problématiques qu'ils soulèvent. En complément, le blog horizons urbains offre un regard diachronique sur le recours à l'imaginaire dans la pensée de la ville.
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vendredi 6 février 2009
••• NEWS ••• EXPO DU PEU
""Responsable, situationniste, radicale, humble, expérimentale, durable." La Maison du Danemark à Paris sous-titre ainsi l'exposition "Instants d'architecture", présentée du 6 février au 8 mars 2009. Douze agences d'architecture danoises et françaises, "engagées dans les problématiques actuelles de construction et de développement durable", se sont réunies lors d'un atelier commun. Afin de présenter leurs réflexions en la matière, chacune d'entre elles devaient "concevoir son espace de scénographie à l'aide de cagettes de bois". L'exposition en est le résultat final." source

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lundi 9 juin 2008
Jardin 2.0 à Strasbourg

"Ce vendredi 30 mai a eu lieu à Strasbourg, l’inauguration d'un jardin collaboratif, implanté dans le jardin des deux rives. Intitulé "Jardin 2.0", en allusion au web (type Wikipédia, Agoravox, etc...), il s’agit d’un jardin basé sur les contributions et les interventions libres des visiteurs.
A la différence des jardins "partagés" existant ici où là, aucun espace n’est ici attribuée à tel ou tel individu ou association. Les plantations et semences se font n’importe où, selon l’inspiration de chacun, au sol et sur les nombreuses "étagères végétales collaboratifs" destinées à accueillir des centaines de plantes, dans des pots de récupération de toutes sortes (casseroles, boites de conserves, caisses à vin…)".
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lundi 19 mai 2008
Course à la ville écolo : un non sens ?



"Confrontée à des pénuries d'énergie et à des problèmes de pollutions récurrents, la Chine testera avec Dongtan la construction d'une éco-ville, conçue en tant que telle dès le départ. Cette méthode permet de mettre en place, grandeur nature, toutes les dernières innovations techniques et urbanistiques, en terme de production d'énergie verte, d'isolation, de circulations douces notamment. Les derniers principes en matière d'écologie seront appliqués comme l'implantation d'éoliennes, favorisation des transports en commun, Utilisation de la biomasse , véhicules électriques, isolation végétale, panneaux solaires, etc."
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mardi 6 mai 2008
Los Angeles à l'heure écolo ?

"Context of the City which stimulated the founding of the Los Angeles Eco-Village
Los Angeles is a city in pain, a microcosm of the world. The economic dynamo that runs the city, and the world, is exploitative. Designed to extract value from people and resources for the benefit of relatively few, it leaves in its wake impoverished people, depleted resources, and a degraded environment. The creation of a holistic new economics--what futurist Robert Theobald called a "person- and ecology-centered development process"--here, in Los Angeles, can provide those of us who are making lifelong commitments to social and ecological change, something to look forward to in our old age.
Los Angeles is known for its congestion, smog, concrete, freeways, runaway development, crime, alienation, homelessness, pop culture, high cost of land and housing, and many other more or less awful qualities. In his Los Angeles: A History of the Future, urban ecologist Paul Glover wrote "L.A. is an army camped far from its sources of supply, using distant resources faster than nature renews them... Our region today is so dependent, so uninhabitable, yet so inhabited, that it must transform or die. Sooner or later it must generate its own food, fuel, water, wood and ores. It must use these at the rate that nature provides them. It can..."
Los Angeles is also known for its cultural diversity, entrepreneurial spirit, arts, media and entertainment industry, academic institutions, innovation in lifestyles and social experimentation, search for consciousness, social activism and community organizations, political and economic diversity, mild climate, ecological diversity, and many other more or less wonderful qualities, depending on one's perspective.
Many conscious and ecological people exploit our city no less than those whose purposes they view as the most crass and materialistic. They use L.A. to make friends, expand networks, get an education, make lots of money--then leave for more ecologically conscious, "safer" communities when they've put enough money away to make the move. L.A. suffers from an ecological brain-drain. Some, aware of the history of Los Angeles, believe we're a city that never should have been created in the first place--an accident of individual and corporate greed that repeatedly raped a delicate ecosystem. They believe that our city will surely and deservedly fall in some upcoming catastrophe, be it war, economic collapse, riot, earthquake or tidal wave.
Others among us feel that we must work for transformation wherever we are and with whatever we have to work with. We want to reinvent the way we live in our city. We want to develop a culture where rewards come from a healthy and spontaneous spirit and practice of cooperation. We are people of hope with a desire to heal the wounds in ourselves, one another and the great planet we share. Our cities beg for this healing energy. In his address at the First International Ecological Cities Conference in Berkeley, Australian architect and professor Paul Downtown stated "the purpose of all cities until now has been to develop their economy; the purpose of an ecological city is to develop the ecology....And to the cynics who still measure things against the bottom line, the answer is very simple: no ecology, no economy. No planet, no profit."
So with this context in mind, the nonprofit organization, CRSP, founded in 1980 by Lois Arkin as a resource center for small ecological and cooperative communities, began planning the Los Angeles Eco-Village demonstration. In the early 90s, in the aftermath of one of the city's worst tragedies--the Los Angeles uprisings-- the demonstration started. It continues to serve as a beacon of hope for many".
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mardi 29 avril 2008
Quand la nature inspire la construction

"La structure pousse naturellement par le cycle naturel du compostage. Les fenêtres sont prévues en plastique biodégradable, à base de soja, suffisamment extensible pour pouvoir suivre la croissance de la maison. L'installation électrique, la plomberie et le chauffage seront identiques aux constructions traditionnelles. Les deux problèmes techniques à résoudre restent la mise au point du matériau des fenêtres et trouver le moyen de gérer les trouss qui ne manqueront pas d'apparaître de ci, de la, dans les murs au fur et à mesure de la croissance."
samedi 19 avril 2008
Masdar City : pourquoi pas

Masdar City, qui signifie "source" en arabe, sera alimentée en électricité grâce aux énergies renouvelables (éolien, solaire, géothermie…). Le cabinet d'architectes britannique Foster and Partners a été choisi pour dessiner les plans de la future ville verte qui sera compacte, carrée et protégé des vents chauds du désert par des murs. Ses ruelles seront étroites, ombragées, et bordées de cours d'eau pour les rafraîchir.
vendredi 11 avril 2008
Utopies réalisables à Shanghai : les ponts habités

Salle archicomble pour écouter le "maître" Yona Friedman, 85 ans. L'architecte d'origine hongroise a présenté son concept de ponts habités pour la ville chinoise de Shanghai lors d'une conférence le 8 avril à Paris, au Pavillon de l'Arsenal. Avant d'aller en Asie, les maquettes de ces projets sont visibles jusqu'au 1er juin à Bordeaux, dans le cadre d'une exposition rétrospective consacré à l'auteur par le centre d'architecture Arc en rêve. Un lieu dont le nom est approprié pour accueillir un utopiste dans l'âme.
"Etrangement, la rue principale de Shanghai mène le piéton au fleuve, mais elle s'arrête là", s'étonne encore aujourd'hui Yona Friedman. En 2002, l'architecte a proposé de "relier les deux rives de la ville en continuant cette rue au-dessus du fleuve". Une "idée" qui a fait "sourire poliment" les Chinois, mais sans plus. Cinq ans après, le Visual Art Institute de Shanghai expose le concept de pont habité au public, à qui "il plaît". Aujourd'hui, les choses semblent se concrétiser car "un concours entre jeunes architectes chinois" va être organisé. L'une des raisons étant probablement la perspective de "rentabiliser ces gratte-ciel horizontaux".
"Aider l'imaginaire des architectes"
Les multiples maquettes réalisées par Yona Friedman serviront de "programme" aux équipes concurrentes. "Mon travail est d'aider l'imaginaire des architectes, à eux ensuite de conserver telle ou telle partie de ce que je leur suggère", commente avec humilité le concepteur. Techniquement, la structure de tous les ponts habités est la même : "une ossature tridimensionnelle multi-niveaux forme le tablier" et, entre ces barres suspendues à des pylônes, "des volumes utilisés comme commerces, cafés, loisirs, bureaux, jardins…" Les diverses déclinaisons de cette structure s'appellent "pont éclaté", "pont promenade", "pont bazar" ou "pont ellipse". Pour ce dernier, Yona Friedman parle de "pont qui dort dans son hamac", car son tablier tient à plusieurs faisceaux de câbles. Après un feu d'artifice d'images, de croquis et de photomontages, l'architecte a invité l'auditoire à se rendre à Shanghai d'ici "vingt ans", pour "voir tous ces ponts dans la réalité". Les applaudissements ont alors retenti dans la salle, comme pour faire en sorte que le rêve de cet utopiste se réalise. source
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