Ce blog a pour objet de donner vie au projet "mater face B", troisième volet de la plateforme pro territoires2demain. Il constitue le lieu de mise à disposition d'informations qui interrogent les formes possibles des territoires de demain. En milieu urbain, plus rural ou périurbain, de la grande à la petite échelle, de nombreuses questions se posent : quelle forme urbaine, quelle forme architecturale, quel modèle social pour vivre ensemble, quels principes de solidarité et d'action collective, quel rapport à la nature, au patrimoine, quelle place pour la culture, quelles pratiques sociales pour quelles représentations ? Bref, quels territoires dessinons-nous ? Quels territoires voulons-nous ? La diversité des sujets est voulue. Chacun peut se prononcer sur les problématiques qu'ils soulèvent. En complément, le blog horizons urbains offre un regard diachronique sur le recours à l'imaginaire dans la pensée de la ville.
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vendredi 2 octobre 2009
vendredi 6 février 2009
••• NEWS ••• EXPO DU PEU
""Responsable, situationniste, radicale, humble, expérimentale, durable." La Maison du Danemark à Paris sous-titre ainsi l'exposition "Instants d'architecture", présentée du 6 février au 8 mars 2009. Douze agences d'architecture danoises et françaises, "engagées dans les problématiques actuelles de construction et de développement durable", se sont réunies lors d'un atelier commun. Afin de présenter leurs réflexions en la matière, chacune d'entre elles devaient "concevoir son espace de scénographie à l'aide de cagettes de bois". L'exposition en est le résultat final." source

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jeudi 4 décembre 2008
MA MAISON EN BOIS

"Qualité architecturale, innovation technologique et approche environnementale. Trois critères qu'il fallait remplir pour être distingué aux Totems, les Prix de la construction bois publique et collective, qui ont été remis le 26 novembre à Paris, lors du Salon des maires et des collectivités locales. Ses prix sont organisés par le Comité national pour le développement du bois (CNDB) et la Fédération des industries forestières suédoises (Skogsindustrierna), avec le soutien financier de France Bois Forêt et du ministère de l'Agriculture et de la Pêche. " source
Les logements Frassati (77), projet labellisé HQE, Haute Qualité Environnementale, sont quant à eux la preuve que le bois est un matériau qui s’adapte à tous les types de programmes y compris à ceux ayant un budget limité ! Le prix au m2 pour la construction de ces 13 maisons (à ossature bois en sapin massif et bardage en douglas) de type T3 ou T4 et de ces 8 appartements (à structure mixte bois / béton) allant du T1 au T3 est d’environ 1 300 euros HT. Ce projet est donc un véritable encouragement à tous les maîtres d’ouvrage : le bois peut permettre de réaliser des projets efficaces avec des finitions soignées à moindre coût avec, bien entendu, une conception adaptée. Ici, la simplicité du parti architectural (des maisons R+1 organisées en bande avec des jardins individuels à double orientation et un immeuble collectif assurant la transition entre le gabarit d’un groupe scolaire et celui des maisons) est rehaussée par des toits-terrasse végétalisés et des toitures en pente en zinc prépatiné. Dans le cas présent, l’utilisation du bois a également permis de répondre aux objectifs exprimés lors de l’initialisation de la démarche HQE parmi lesquels la qualité sanitaire des espaces et de l’air, la propreté du chantier et le confort hygrométrique."
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jeudi 2 octobre 2008
MA MAISON EN ACIER

"Testé dans le courant des années 1990 en France et à l’étranger par le groupe Arcelor et BPB Placo, le procédé de construction Styltech est bien connu des promoteurs immobiliers et des constructeurs de maisons individuelles. Ce fut un échec. Basé sur l’alliance de deux matériaux industriels, le profilé acier et la plaque de plâtre, ce procédé permet de construire un pavillon, dont l’isolation est intégrée, dans un temps vraiment record. Pourquoi les clients n’avaient-ils pas été séduits par ces maisons tout en acier ? Le concept était probablement trop rigide et ne permettait pas la modularité : ni mise en oeuvre d’éléments de construction standard ni l’encastrement de planchers par exemple.
Un écueil que le groupe Maisons France Confort et ses partenaires (ArcelorMittal, EDF ENR, Knauf et le cabinet Bastude & Bondoux) semblent cette fois-ci avoir évité avec leurs nouvelles Maisons Performances. La structure en acier pré-industrialisée, est dotée d’un double système d’isolation. L’isolation extérieure est assurée par des panneaux de 600 mm alliant polystyrène haute densité et inserts en acier galvanisé. Pour l’isolation intérieure, les murs sont doublés de plaques de plâtre séparés par de la laine de verre ou de roche.
Les poutres d’acier qui constituent le plancher, s’associent au nouveau système de chape sèche flottante en ciment Knauf Aquapanel. Aucun vissage n’est nécessaire. La mise en œuvre est simplifiée, la pénibilité du travail décroît et les chantiers, sur lesquels travaillent en règle générale trois ouvriers seulement, sont beaucoup plus sûrs et nécessitent l’utilisation de moins d’eau. La marque parviendra-t-elle à vendre 2.000 maisons en quatre ans comme elle se l’est fixé ? Le lancement commence à peine et déjà une dizaine d’entre elles a été livrée. Une quarantaine d’autres devrait l’être bientôt. annonce la direction". Lire la suite
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lundi 23 juin 2008
•••NEWS••• archidurable à l'Arsenal # juin-oct. 08

"Au travers d’une analyse détaillée de ces 30 projets, l’exposition présente les dispositions et solutions envisageables et envisagées à différentes échelles. Les sept critères d’analyse pour décrypter ces projets ont été établis au regard de 80 exemples européens également présentés dans l’exposition. Urbanité, implantation, morphologie, matérialité, spatialité, systèmes et performances permettent à chaque visiteur de comprendre les questions liées à l’environnement dans une vision globale qui met les dispositifs techniques en situation dans un contexte urbain et qui, réciproquement, prend la ville dense comme base d’une approche nouvelle du projet". dossier de presse
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lundi 19 mai 2008
••• NEWS ••• tuiles photovoltaïques

à lire sur maison à part
"Le solaire, Olivier, 46 ans, y pensait depuis longtemps. Séduit par les tarifs attractifs de rachat de l’électricité proposés par EDF, il a franchi le cap en juillet 2007. L’un des pans du toit de sa maison, exposé plein sud, se révélait idéal pour un tel projet. Préoccupé par le rendu visuel de l’installation, il a opté pour des tuiles photovoltaïques qui présentent l’avantage, par rapport aux panneaux solaires standards, de s’intégrer harmonieusement à la toiture : "notre priorité était de trouver une solution esthétique, nous permettant de nous fondre dans le tissu urbain existant, explique-t-il. Le pari est réussi puisqu’en passant devant chez nous, personne ne se doute que nous récupérons l’énergie du soleil"".
vendredi 16 mai 2008
La ville façon DisneyLand : limites de la ville nouvelle




Sous prétexte de faire de la "ville compacte" peut-on tout se permettre ? Le modèle retenu pour imaginer le centre urbain de Val d'Europe interroge. "La ville nouvelle de Marne-la-Vallée s’étend sur 25 km et comprend 4 secteurs : Porte de Paris, Val Maubuée, Val de Bussy et Val d’Europe. L’urbanisation s’est développée d’ouest en est, le Val d’Europe étant le secteur le plus récent. Marne-la-Vallée compte 257 000 habitants pour 26 communes. Dans la convention de 1987, l’Etat donne à la société Euro Disney un rôle qui va bien au-delà de son activité de développement de parcs de loisirs. L’opération Euro Disneyland se fait par phases successives, chacune d’elle comprenant des programmes élaborés en concertation avec l’Etat et les collectivités locales. Au fur et à mesure de la mise en œuvre des phases d’aménagement, la société Euro Disney acquiert des terrains viabilisés auprès d’EPAFrance avant de les vendre à des opérateurs privés (constuction de bureaux) ou de les conserver dans son patrimoine en vue de développements touristiques, immobiliers et économiques". Le décalage incroyable existant entre un tel parti d'aménagement et d'urbanisme et la réalité du territoire pose un vrai problème à l'heure, il est vrai, où l'hésitation est maladroite puisque ne sachant pas choisir entre la maison à 15€ par jour ou 100.000€ selon la formule, la volonté de densifier (notamment par le renouvellement urbain) et la protection des territoires, fussent-ils franciliens.
version US : celebration
Celebration draws on and celebrates the best aspects of traditional American town planning and architecture. What has worked well for centuries in places like Nantucket, Coral Gables, and East Hampton is here amended to meet contemporary needs. Cars park on streets and in the center of blocks; a network of roads and open space – parks, paths, water courses, lakes, canals and an encircling golf course --- connect the different areas of the community encouraging walking and biking. Houses have wide front porches that help to reestablish the street as the main public setting. Shared alleys encourage conversations. In the town center there are apartments over shops, a town hall, a church, a bank, a grocery store, restaurants and office buildings, a cinema and post office.

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jeudi 24 avril 2008
La Défense, une modernité déjà dépassée ?





"Qu’elle soit utilisée comme repoussoir ou comme étendard, La Défense est sans cesse réduite à des poncifs. Sa véritable nature reste bien cachée derrière la caricature qu’elle offre complaisamment d’elle-même. Elle est la projection de fantasmes collectifs: vitrine de l’urbanisme et fierté nationale pour les uns; symbole de l’anonymat et de l’inhumanité des grands ensembles de bureaux pour les autres. Il semble qu’il n’y ait que deux opinions possibles. Ses concepteurs se sont discrédités en faisant l’apologie lourde et naïve d’une idée de la modernité qui était déjà obsolète au moment de sa mise en œuvre. Mais La Défense a survécu à l’époque de l’urbanisme criminel, et ne peut être rangée dans la catégorie des catastrophes totales (peu importe que ce soit par hasard ou non). Il est maintenant possible de l’examiner différemment."
jeudi 10 avril 2008
L'atelier de Montrouge : une expérience

"Pendant plus de vingt ans, l’Atelier de Montrouge développera une démarche spécifique. Alliant intimement architecture et urbanisme, tenant compte de la réalité des contextes (social, bâti) et des programmes, celle-ci se caractérise par sa dimension éthique. Entre 1958 et 1968, alors que s’érigent les grands ensembles et que sont radicalement transformées les villes existantes, l’équipe affiche une attitude réservée, prônant une autre modernité – solution médiane entre la table rase et la nostalgie du passé, entre l’acte héroïque et la banalité. Par conséquent, elle construit peu. Ses premières réalisations, aux accents parfois brutalistes (matériaux nobles laissés à l’état brut, vérité constructive, attention infime aux détails) – telles le village de vacances « Le Merlier » (Cap Camarat, 1959-1965) et la bibliothèque pour enfants « La Joie par les Livres » (Clamart, 1962-1966), l’ensemble de logements de fonction EDF (Ivry-sur-Seine, 1963-1967) et le centre administratif EDF (Issy-les-Moulineaux, 1960-1974) – en sont d’autant saluées. Ce petit laboratoire d’idées se distingue aussi par le sérieux de sa réflexion urbaine, dont atteste entre autres la série d’études développées en association avec Louis Arretche dans le Var, dans la région rouennaise et à Paris (comme le projet de résorption du bidonville des Francs-Moisins, 1964-1965) mais, surtout, les recherches pour la ville nouvelle du Vaudreuil (1967-1978), dont l’apport au niveau théorique est considérable. Un certain nombre de projets de la seconde période de l’Atelier (1968-1981), portés par la même volonté de mettre en œuvre un cadre de vie différent, se démarqueront également – comme les projets de Centre éducatif et culturel « Les heures claires » (Istres, 1970-1976) et de l’Arche Guédon de Noisiel (1973-1983), qui marquent une innovation tant au niveau programmatique qu’au niveau de la valeur d’usage conféré aux espaces". source
jeudi 3 avril 2008
Lucien Kroll, Architecte
Architecte belge né en 1927, Lucien Kroll apparaît généralement comme un agitateur d’idées dans le petit monde trop sclérosé de l’architecture et comme un expérimentateur audacieux mais peu suivi. Un court ouvrage récemment publié rassemble huit textes (non datés), dont “Tout est paysage”, qui donne son titre à l’ensemble,et un cahier de photographies montrant quelques aspects des réalisations architecturales de Lucien Kroll, ce qui ne suffit pas pour se faire une idée de leurs qualités. Ces essais révèlent un moraliste plus qu’un théoricien, un librepenseur plus qu’un propagandiste ;ils nous entraînent à déboulonner l’Architecture de son piédestal et à la placer parmi les Hommes, hors de toute idolâtrie. Le seul hommage, selon lui, qu’on puisse rendre à l’Architecture, c’est d’en faire une dimension ordinaire de l’habiter. Et Lucien Kroll y veille.Depuis longtemps. Depuis longtemps il écoute, avec patience et intérêt, les propos des “habitants”,alors même que la plupar t des architectes rêvent d’exercer leur métier sans jamais rencontrer un habitant, cet empêcheur de construire selon les modes des uns et les caprices des autres ! Pour une opération à Cergy-Pontoise (1976-82),l’architecte mentionne “cinquante-trois réunions”et, là où la majorité des concepteurs auraient considéré perdre leur temps,lui est satisfait ;du reste,il avait prévenu le maître d’ouvrage : “pas d’habitant, pas de plan ”.Cette manie de partir de l’“habitant”e xiste chez lui depuis sa première grosse opération du “quartier des facultés médicales à Woluwé-Bruxelles”(1970 -75) – qui vaut le coup d’œil.Pourtant,la seconde phase n’a pas vu le jour, et les fonctionnaires actuels ont tout fait pour que l’oubli recouvre cette extravagante expérience d’habitat concerté.Depuis,et malgré des revers mesquins et blessants, Lucien Kroll ne peut imaginer un quelconque diagnostic urbain, un projet d’habitat populaire, un plan de lotissement pavillonnaire,le programme d’une réhabilitation sans la parole des habitants. Parole plurielle, contradictoire, problématique, incertaine ou butée, mais à ses oreilles irremplaçable matière première. C’est en cela qu’il est moraliste – et non pas moralisateur : il n’a que faire du politiquement correct ! http://www.urbanisme.fr/archives/ancien/323/Lib/librairie.html
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