




"Qu’elle soit utilisée comme repoussoir ou comme étendard, La Défense est sans cesse réduite à des poncifs. Sa véritable nature reste bien cachée derrière la caricature qu’elle offre complaisamment d’elle-même. Elle est la projection de fantasmes collectifs: vitrine de l’urbanisme et fierté nationale pour les uns; symbole de l’anonymat et de l’inhumanité des grands ensembles de bureaux pour les autres. Il semble qu’il n’y ait que deux opinions possibles. Ses concepteurs se sont discrédités en faisant l’apologie lourde et naïve d’une idée de la modernité qui était déjà obsolète au moment de sa mise en œuvre. Mais La Défense a survécu à l’époque de l’urbanisme criminel, et ne peut être rangée dans la catégorie des catastrophes totales (peu importe que ce soit par hasard ou non). Il est maintenant possible de l’examiner différemment."
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